Coup de jus au rayon batteries....
Les batteries se rechargent lorsque l’on pédale
VRAI ET FAUX
Il est possible de transformer le moteur électrique du vélo en dynamo pour recharger les batteries mais le gain en terme d’autonomie est très faible, de l’ordre de 3 à 4%, et l’effet sur la durée de vie des batteries incertain. Du coup, les assistances qui intègrent cette technologie se font très rares.
Une autre piste plus prometteuse ?
Celle qui sera en test en Vendée en 2016 et qui consiste à récupérer l’énergie produite par les pneumatiques sur une piste cyclable spéciale pour alimenter des panneaux lumineux ou des bornes de recharge (source www.vendee.fr).
L’autonomie de l’assistance n’est pas adaptée au cyclotourisme
FAUX
Avec une batterie de 610 Wh l’autonomie peut excéder 200 km, à condition d’utiliser l’assistance avec raison et dans les moments difficiles. En ville l’autonomie baisse fortement du fait des nombreux arrêts.
La durée de vie d’une batterie Lithium Ion est généralement comprise entre 5 et 10 ans. Si les fabricants de batterie annoncent jusqu’à 1000 cycles complets, il est plus prudent de tabler sur 500 cycles si vous utilisez votre vélo au quotidien et que vous prenez soin de la batterie.
>> En savoir plus sur le calcul de l’autonomie d’un cycle à assistance électrique
Une batterie, ce n’est pas recyclable
FAUX
Comme pour la batterie d’une voiture, vous pouvez l’emmener à la déchetterie qui se chargera de la recycler avec ses différentes composantes. Amsterdam Air vous offre aussi la possibilité de récupérer votre ancienne batterie en remplacement d’une batterie neuve.
Depuis 2017, la France dispose d’un réseau structuré pour offrir une seconde vie aux batteries. Découvrez le cycle de vie des batteries VAE dans notre article traitant du sujet.
Une batterie coûte cher à remplacer
FAUX
Le coût d’amortissement d’une batterie est de l’ordre de 2 centimes du km ; il faut simplement provisionner un peu chaque mois pour que le renouvellement de la batterie ne soit pas une mauvaise surprise au moment venu. Comptez entre 390 € pour une batterie de 360 Wh et 540 € pour une 610 Wh.
La batterie se recharge en freinant ou dans les descentes
FAUX à 97 %, vrai à 3 %
Au mieux, on gagne 3 à 4% d’autonomie si le moteur recharge la batterie dans les descentes. L’intérêt du système est surtout de jouer le rôle d’un frein moteur si vous descendez le mont du Ventoux. Les fabricants de kits électriques ne misent d’ailleurs plus sur cet effet.
"Pas pratique"....et bonnes excuses en tout genre
Un vélo électrique hollandais, c’est lourd !
FAUX
Il y a des vélos électriques Multicycles pas plus lourds que des vélos indémodables hollandais. Il faut compter 5 kg pour une assistance qui offre jusqu’à 100 km d’autonomie, soit un poids à partir de 21 kg pour un vélo de ville tout équipé.
Le moteur pédalier, c’est la rolls !
FAUX à 95 % et VRAI à 5 %
Peut-être en montagne mais certainement pas sur des reliefs vallonnés car usure plus rapide de la transmission, poids plus important du moteur, cadre spécifique donc pas de vie du vélo après la mort de l’assistance, tenue de route d’une propulsion sur la neige, fiabilité d’une électronique très complexe par toujours au rendez-vous, sensation désagréable au pédalage si on coupe l’assistance.
Un vélo électrique peut rouler aussi vite qu’un scooter
VRAI
La vitesse maximum réglementée d’un scooter de moins de 50 cm3 est de 45 km/heure (loi actuelle Article R317-23-1 du code de la route). Pour les vélos électriques, la Directive européenne 92/61/EEC indique qu’un VAE doit respecter les caractéristiques suivantes : assistance uniquement lorsque le cycliste pédale, coupure automatique de l’assistance au dessus de 25 km/h, moteur d’une puissance inférieure à 250 Watts, Donc oui, vous pouvez rouler aussi vite qu’un scooter à vélo mais sans l’aide du moteur.
Même si un scooter roule plus vite, avec le vélo, vous faites un geste pour la planète, pour votre santé et aussi et surtout pour votre porte monnaie. L’essence c’est vous !
On ne peut rien transporter ni personne
FAUX
Il existe plusieurs solutions pour transporter des enfants ou des marchandises à vélo.
Sur un vélo hollandais classique, on peut intégrer un porte-bagages avant/arrière pour vos sacoches ou une remorque pour des affaires plus importantes. Les sièges enfants (simples ou doubles) conviendront parfaitement pour transporter 1 ou 2 enfants en bas âge. Pour ne pas faire pédaler vos bambins, vous pouvez même opter pour un modèle de biporteur ou triporteur avec un caisson avant sécurisé (ceintures de sécurité et toit protection pluie intégrées) qui permettent de transporter jusqu’à 3 enfants ou des marchandises.
Aux Pays-Bas, on n’hésite pas à investir dans des modèles de vélos cargos qui font du vélo hollandais une seconde voiture.
Ça ne roule pas sous la pluie
FAUX
Un vélo électrique hollandais est conçu pour rouler sous la pluie. Au pays des vélos, là-bas dans le Nord….pensez-vous sincèrement qu’il fait beau et chaud tout le temps ?
L'argent, le nerf de la guerre
Ça coûte cher !
FAUX
Il faut compter entre 1 490 € et 4 500 € pour un bon vélo électrique hollandais en fonction de l’usage auquel vous le destinez.
C’est donc un petit budget par rapport à une voiture qui est utilisée en majorité pour faire des trajets courts,. Le rapport du coût au kilomètre est de 1 à 4 entre un vélo et une voiture. Et un triporteur électrique peut transporter autant d’enfant qu’un monospace bien plus couteux.
Il existe en outre des aides à l’achat : selon la commune où vous résidez en France, vous pouvez obtenir une subvention de 200 € à 400 € selon le modèle (vélo biporteur ou triporteur électrique).
Aussi, en remplacement d’un scooter ou d’une seconde voiture, un vélo électrique, vous fait surtout économiser le prix du carburant. Si vous faites 1 plein par mois à 60 € min, sur une année cela fait 720 € d’économisés + le prix de l’assurance. En un an, voir moins selon vos kilomètres parcourus, vous rentabilisez votre vélo électrique.
On est obligé de s’assurer lorsqu’on circule à vélo ?
FAUX
Vous n’avez pas d’assurance spécifique à souscrire et pas de frais d’immatriculation pour un VAE. Vous pouvez cependant souscrire une assurance facultative pour garantir les dommages que vous ou votre vélo pourrait subir, mais aussi ceux que vous pourriez causer (votre responsabilité civile).
On a plus de chance de se le faire voler qu’un vélo classique
FAUX
Le risque de vol d’un VAE est inférieur à celui d’un vélo classique car les clés de la batterie et le chargeur ne sont pas sur le vélo en stationnement. Le voleur va donc avoir plus de difficultés à revendre un vélo avec assistance qu’un vélo sans assistance. De plus, vous pouvez compléter avec antivol U et une chaîne.
Et pour en finir avec tous les problèmes
On se prend la pollution à plein nez
ARCHI FAUX
C’est dans l’habitacle d’une voiture qu’en enregistre le plus de dioxyde d’azote et de monoxyde de carbonne. L’environnement confiné ne permet pas l’évacuation des polluants comme les pots d’échappements dans les bouchons. Les cyclistes, pédales eux, au grand air et peuvent même s’éloigner sur des pistes cyclables.
Pour éviter l’inhalation de polluant, il faut pédaler à un rythme modéré.
C’est bon pour la santé
VRAI
Qu’on soit senior, junior ou dark vador (clin d’oeil à Star wars), pratiquer une activité physique régulière permet de diminuer le risque de maladies cardiovasculaires et, est une source de bien être.
Le vélo électrique ce n’est pas pour les sportifs
FAUX
Le vélo électrique permet à des sportifs d’utiliser un vélo au quotidien sans arriver en sueur au travail. Il permet aussi de reprendre goût au vélo, de se muscler progressivement pour en final revenir à un vélo classique sans assistance. Avec le vélo électrique, les français n’ont plus d’excuses pour faire économiser à la nation 66 milliards d’Euros par an (calcul basé sur des données INSEE sur la base d’une pratique du vélo équivalent à celle des hollandais).