Idée n°1 : apprendre des bons élèves
Rester humble et pourquoi pas embaucher un Néerlandais (ou d’origine Néerlandaise) comme ministre des transports. Les Pays Bas sont des leaders mondiaux dans la conception des infrastructures cyclables et dans l’utilisation quotidienne du vélo.
Il s’agirait d’un véritable apport de savoir-faire technique pour l’aménagement de nos villes et de nos infrastructures cyclables.
De plus, cela permettrait au vélo d’obtenir une place plus importante au sein des réformes du ministère.
Idée n°2 : familiariser le français avec son vélo
Tout comme apprendre à lire et à écrire à l’école, on peut dès a présent éduquer les nouvelles générations à la pratique du vélo. Les savoirs n’étant pas nombreux à retenir et relevant presque de l’évidence garantirait à l’avenir une utilisation plus conséquente et responsable du vélo. Chaque élève serait capable de régler lui même son vélo : selle, guidon, réparations de base comme la crevaison et l’entretien d’un vélo (graissage des chaînes par exemple).
Pour une conduite plus responsable, les bases du code de la route à vélo devraient être enseignées dès l’enfance.
Idée n° 3 : une incitation fiscale plus persuasive
Une TVA à 8% comme en Suisse permettra d’inciter à l’achat ou, du moins, de diminuer le facteur prix d’un vélo de qualité.
Dans le cadre de l’achat d’une flotte de vélo, la TVA devrait être récupérable pour les entreprises (actuellement valable uniquement sur les triporteurs).
Notons tout de même que des mesures ont été prises récemment valorisant l’achat des flottes de vélos auprès des entreprises. Selon la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte : « Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale aux frais générés par la mise à la disposition gratuite de leurs salariés, pour leurs déplacements entre leur domicile et le lieu de travail, d’une flotte de vélos, dans la limite de 25 % du prix d’achat de ladite flotte de vélos« . Ce texte de loi s’appliquera aux entreprises dès janvier 2016.
Enfin, toujours pour les entreprises, des déductions de frais kilométriques devraient être possibles pour les personnes venant travailler à vélo.
Idée n°4 : rendre le vélo encore plus sûr et plus rapide
Donner la priorité aux vélos et aux piétons sur les ronds-points et de manière plus générale sur tout aménagement urbain pour désengorger nos centres villes et permettre aux cyclistes de récupérer de l’espace.
L’augmentation des pistes cyclables augmenterait aussi proportionnellement le nombre de vélos en France.
Augmenter la vitesse maximum des vélos à assistance électrique de 25km/h à 32mk/h inciterait sûrement les citadins à utiliser leur vélo dans leurs déplacements du quotidien.
Idée n°5 : faciliter les trajets multi-modaux comme le "vélo-train-vélo"
La création de parkings à vélo sécurisés obligatoires aux abords de toutes gares et en périphérie de ville permettrait une revalorisation des transports publics : gares routières, ferroviaires ainsi que les lignes de métro et tramway.
Aussi, que les géants des transports (SNCF) créent des forfaits/abonnements spéciaux pour les personnes alliant vélo et transports publics.
Idée n°6 : le secteur public doit montrer l'exemple et sensibiliser
Donner l’exemple pour faire changer la société. Pourquoi pas des ministres, députés, sénateurs et maires… à vélo dans leurs déplacements courts…
Que ce soit pour notre planète ou notre bien-être, rendre obligatoire l’usage du vélo pour les parcours professionnels de moins de 5km.
On pourrait aussi lancer des campagnes de promotion plus importantes pour préconiser l’utilisation du vélo en fonction de chaque situation : les triporteurs pour les familles et professionnels, le vélo hollandais pour un usage « loisir » ou « citadin », les VTT pour les endroits vallonnés….
Conclusion : science fiction ou réalité ?
Tous ces idées sont bien évidemment des espoirs et des axes de réflexion pour l’avenir. Mais, en y réfléchissant bien, enseigner les bonnes pratiques du vélo à nos enfants, c’est déjà valoriser le vélo auprès des générations futures. Si l’on ne peut pas changer les choses suffisamment rapidement aujourd’hui, eux le ferrons sûrement !
C’est en faisant évoluer les mentalités qu’on fera évoluer notre société…