Depuis la rentrée scolaire, le beau temps n’a pas toujours été au rendez-vous. Et qu’on se le dise, l’automne arrive à grands pas ! Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut abandonner votre vélo électrique au fond du garage. Eh oui, détrompez-vous, le vélo électrique sous la pluie, c’est permis !
Un vélo électrique hollandais est conçu pour rouler sous la pluie. D’ailleurs, les Hollandais roulent en vélo à assistance électrique toute l’année, alors que les Pays-Bas connaissent un climat maritime où même les étés sont assez pluvieux.
Les batteries de vélos électriques Amsterdam Air ont un indice de protection IPX4. Il s’agit d’une norme industrielle de mesure de résistance à la pénétration de la poussière et de l’eau. Plus le dernier chiffre est élevé, plus la batterie et le vélo sont capables de résister aux situations d’humidité ou d’aspersion à l’eau.
Mais il existe bien d’autres éléments et préconisations pour que vos trajets à vélo électrique sous la pluie soient plus sûrs et agréables !
Côté sécurité, gardez le contact !
Qui dit pluie, dit sol glissant : c’est essentiellement au niveau de la roue arrière que vous risquez de perdre l’adhérence. Pour éviter cela, lorsque vous achetez votre vélo électrique, choisissez un moteur dans la roue avant : si c’est la roue avant qui patine, cela n’a pas de conséquence sur l’équilibre du vélo, alors que si c’est la roue arrière, vous risquez de chuter.
Le frein avant, votre meilleur atout anti-chute !
Lorsque vous freinez, utilisez sous la pluie en priorité le frein avant pour ne pas bloquer la roue arrière.
Si vous roulez chargé, optez pour des freins hydrauliques sur jante, plus puissants que des V-Brakes sur votre vélo de cyclotourisme, ou, sur un vélo de ville, pour des freins tout temps intégrés aux moyeux.
Ne négligez pas la qualité de vos pneumatiques !
Si les conditions météo sont dégradées pour une longue période, vous aurez tout à gagner à vous équiper de pneumatiques tout temps qui présentent une forte adhérence sur neige et sur route mouillée.
Dans tous les cas, avant de partir, vérifiez que vos pneumatiques ne sont pas usés.
Un phare 40 lux pour mieux voir et être vu !
Le phare 40 lux, puissant, vous sera utile aussi bien de jour que de nuit ! En effet, un phare ne permet pas uniquement de mieux voir dans la nuit ; il permet aussi d’être vu à plusieurs centaines de mètres par les voitures de jour, de nuit et par temps de pluie !
Pour plus de visibilité, pensez également à l’associer à un gilet de sécurité jaune.
Retirez votre batterie la nuit.
En cas de forte pluie, retirez la batterie du vélo lorsque celui-ci est garé à l’extérieur. En été, méfiez-vous aussi de la condensation qui se produit quand le sol est plus chaud que l’air.
Aussi, lorsque vous transportez votre vélo électrique sur un porte-vélo à l’arrière de votre voiture, veillez à ne pas laisser la batterie sur le vélo. En effet, on considère que le vent à 130 km/h mêlé à la pluie équivaut à un jet d’eau sous pression !
Comme vous le savez, il est fortement déconseillé de mettre votre batterie en totale immersion dans de l’eau et de la nettoyer à la lance à eau.
Restez sec !
Il vous reste à arriver sec au travail ou à votre lieu de rendez-vous. Des solutions simples et efficaces existent. Nous vous recommandons tout particulièrement :
- Une protection intégrale pour cyclistes : grâce à son imperméabilité, elle vous permet d’utiliser votre vélo toute l’année tout en restant intégralement au sec (haut et bas du corps). Des patchs réfléchissants vous permettront de gagner en visibilité en ville ou hors agglomération.
- Des protections haut du corps et bas du corps : il existe également des capes, des ponchos ou encore des sur-pantalons. Grâce à ces éléments vous ne craindrez plus le froid et la pluie.
- Le casque : même si sa fonction première concerne la sécurité, il vous permettra également de garder les cheveux au sec.
D’autres petits accessoires tels que des bavettes, des manchons ou un parapluie à fixer au guidon peuvent également avoir leur importance. Pensez-y ! 😉