Un moteur électrique caché ?
Selon le quotidien italien Avennire, des coureurs utiliseraient un moteur électrique caché dans le cadre pour s’économiser lors des premières heures de course avant de reprendre un vélo sans assistance pour finir. Les rumeurs sur ce sujet dateraient du Tour de France 2009.
Un petit moteur ( puissance 60 à 100 Watts) donnerait un avantage considérable.
Faut-il utiliser le vélo électrique dans les compétitions ?
Les puristes s’insurgent mais ce système n’est pas sans avantages.
Il peut tout d’abord être un excellent remède contre le dopage ; avec un tel système les performances, dont le public est friand, s’améliorent sans que la santé du coureur ne se détériore.
Il peut ensuite être un booster pour la recherche, au même titre que la F1 fait progresser l’industrie automobile ; des solutions, chères à l’origine, peuvent être testées en compétition, puis se démocratiser par la suite.
Enfin l’image du vélo électrique, associée parfois à tort à un vélo pour personne âgée, serait certainement positivée par la légalisation de celui-ci en compétition ; plus de vélos électriques et moins de moteurs thermiques ?
Retour sur les années 30
Dans les années 30 la fédération avait interdit le vélo couché des compétitions, celui ci offrant des performances trop supérieures au vélo classique. Si ce n’avait pas été le cas nous roulerions peut être tous aujourd’hui sur des vélos couchés, plus aérodynamiques.
Si l’on pouvait cette fois-ci considérer l’innovation dans le cyclisme comme elle est considérée dans d’autres sports mécaniques, le monde tournerait peut-être plus rond.