Ce triporteur électrique adapté vous permettra de transporter un enfant dès l’âge de 10 ans (mesurant plus de 1m20), un adolescent ou un adulte.
Il est équipé d’une ceinture ventrale permettant d’éviter au passager de glisser vers l’avant en cas de freinage brusque.
Son assistance électrique est conforme à la réglementation européenne :
– l’assistance électrique se met en route seulement lorsque le cycliste pédale ; et elle se coupe à l’arrêt du pédalage,
– l’assistance se coupe à 25 km/h,
– la puissance nominale du moteur est de 250 Watts.
Les pneumatiques ballons dont il est équipé, jouent le rôle de véritables suspensions. Adaptés à la route et aux chemins, ces pneumatiques sont une véritable source de confort. La suspension offerte par ces pneumatiques affiche ses meilleurs attributs sur les vibrations et les chocs causés par des routes inégales (pavés, chemins, etc.).
D’ici peu, ce triporteur pourra être équipé d’une protection pluie et d’une protection pour les jambes ! Soyez encore patients, ces deux accessoires sont en cours de développement ; et avec l’été qui arrive, ces protections ne devraient pas être indispensables !
Petit rappel sur le code de la route concernant le transport de personnes à vélo :
« Sur les motocyclettes, tricycles et quadricycles à moteur, cyclomoteurs et cycles, le transport de passagers n’est autorisé que sur un siège fixé au véhicule, différent de celui du conducteur.
Pour l’application du présent article, la selle double ou la banquette est assimilée à deux sièges.
Le fait pour tout conducteur de transporter des personnes sans respecter les dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe. » – Article R431-5 du Code de la route.
Faisons un petit peu d'histoire...
Comme son nom l’indique, ce triporteur adapté est inspiré des « pousse-pousse », aussi appelés « vélos taxis » ! Retraçons un peu l’histoire de ces vélos originaux…
La première apparition du vélo-taxi date de la seconde guerre mondiale.
En effet, peu de gens à l’époque pouvaient se permettre d’avoir une voiture, notamment en raison du prix élevé de l’essence. De ce fait, devant la disparition des véhicules automobiles et la rarification des transports en commun jugés trop inconfortables, la bicyclette fait son entrée en scène et devient le moyen de transport du bourgeois !
En 1940, c’est Fidèle Outterick, âgé de 32 ans, qui est le premier a transformé un vélo en taxi. Une solution ingénieuse qui combine à la fois les caractéristiques d’une moto et d’un vélo. Il s’agira là de la première version des «pousses-pousses».
Suite à cette innovation, chacun s’est alors mis à fabriquer son vélo taxi avec ses propres moyens ; ayant une incidence sur les taxis qui se faisaient de plus en plus rares…
Les vélos taxis étaient à l’époque de qualités variées :
- Certains étaient juste des vélos « classiques » auxquels étaient attachés une petite remorque, avec par exemples quelques coussins en guise de banc pour s’asseoir.
- D’autres, étaient entièrement recouverts d’une toile en plastique en vue des intempéries, et avaient déjà l’aspect des vélos taxis que l’on peut croiser dans nos villes aujourd’hui…
Une solution qui a permis à certaines personnes de l’époque, d’échapper au chômage.
L’engouement pour les vélos-taxis à l’époque est tel que, dès 1941, des courses de vélos-taxis ont vu le jour à Paris, sur la butte Montmartre, et sont rapidement devenues très populaires.
Suit une période d’essor jusqu’en 1950, époque à laquelle ces véhicules ont commencé à disparaître progressivement. C’est à cette époque qu’ils se sont déplacés vers l’Asie, où sont nés les rickshaws, sensiblement similaires, avant de réapparaître en Europe, il y a une dizaine d’années.
Réapparu en France, à Lyon en 2003, le vélo tricycle a trouvé sa place dans la capitale depuis 2007.
Aujourd’hui, ces « vélos-cabines » sont mi-rickshaws, mi-panneaux publicitaires ambulants et arpentent les rues de nos villes françaises. Ils sont le reflets d’une image écologique et économique et sont très souvent sollicités par les touristes pour visiter des coins de rues parfois inaccessibles en transports en communs !
Réglementation des vélos-taxis
Ce business fleurissant est encore peu réglementé…
Dans certains cas, les exploitants de vélos avec chauffeur doivent détenir une autorisation de circulation et de stationnement sur la voie publique, ainsi qu’une assurance de transport de personnes à titre onéreux, ce qui est un gage de qualité et de sécurité.
Source : https://montransport.com/
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