Une forte concentration de particules fines, de monoxyde de carbone ou de dioxyde d’azote dans l’air présente des risques pour la santé de la population : maladies respiratoires et maladies cardio-vasculaires. Notons, toutefois, que l’exposition à la pollution dépend à la fois du parcours emprunté, de la durée du trajet, des niveaux de polluants dans la ville mais également du taux d’inhalation de l’air en fonction de l’effort produit.
Halte aux idées reçues !
On entend souvent dire que les cyclistes sont plus exposés à la pollution… Mais cette idée reçue est fausse !
Les cyclistes et les piétons sont plus épargnés des risques liés à la pollution, notamment en raison de l’absence d’environnement confiné et de leur possibilité de s’éloigner du flux de circulation. D’ailleurs, selon les différentes études menées en France ou à l’étranger, les niveaux de polluants dans l’habitacle sont en moyenne 1,5 fois plus élevés que ceux auxquels sont exposés les cyclistes empruntant le même parcours.
L’habitacle des voitures conserve l’air pollué et n’est pas ou peu renouvelé ; ce qui empêche les polluants de s’évacuer. Ce moyen de transport est ainsi plus exposé au dioxyde d’azote et au monoxyde de carbone.
Pour les cyclistes, l’air est continuellement renouvelée et les pistes cyclables sont souvent un peu plus éloignées de la circulation.
En cas de pic de pollution, les cyclistes sont invités à rouler à allure modérée pour éviter l’hyperventilation et donc l’inhalation excessive de polluants.
Tous acteurs de la réduction des émissions !
L’Etat et les collectivités ne sont pas les seuls qui doivent agir afin de réduire les émissions de polluants. Chacun d’entre nous doit faire quelques efforts afin de protéger notre environnement, notre santé et par conséquent notre futur. Chaque voiture laissée au garage va dans le sens d’une réduction globale de la pollution et donc de l’exposition de toute la population. Sans oublier que les bénéfices du vélo, qu’il soit électrique ou traditionnel, sont largement positifs pour la santé !