Article mis en ligne le 19/03/2017
Le vélo est à la fois bon pour la santé et pour l’environnement. C’est notamment pour ces raisons que l’État nous encourage à sa pratique (notamment par la mise en place du bonus de 200€ pour tout achat d’un vélo électrique).
De plus, il est aussi accessible à tous, petits et grands. D’ailleurs, la phase d’apprentissage du vélo est une grande étape dans la vie de l’enfant. Nous sommes certains que vous vous souvenez tous plus ou moins de vos premiers tours de roues ! Mais qui dit, premiers tours de roues, dit parfois chutes. Et, cela fait bien évidemment partie de la phase d’apprentissage.
Le décret du 21 décembre 2016
Pédaler n’est pas sans risque et la pratique du vélo nécessite d’adopter les bons gestes dès le plus jeune âge ! C’est pour cela que le port d’un casque de vélo homologué va devenir obligatoire pour tous les enfants de moins de 12 ans à partir du premier jour du printemps 2017. Les moins de 12 ans devront s’en équiper, qu’ils soient conducteurs ou passagers pour être en conformité avec le décret (n°2016-1800) publié fin décembre au Journal officiel.
En pratique cela signifie qu’un enfant devra porter un casque qu’il soit :
- en train de pédaler sur un vélo enfant ou sur un tandem enfant devant
- dans un siège vélo bébé fixé au porte-bagage arrière ou à l’avant du vélo
- dans une remorque tractée par le vélo
- dans la caisse d’un biporteur
- dans la caisse d’un triporteur
- dans un support de maxi cosi.
Cette mesure vise à réduire considérablement les blessures au visage et les risques de traumatismes crâniens liés à la pratique du vélo chez les enfants de moins de 12 ans. Selon la sécurité routière, le port du casque diminuerait le risque de blessures sérieuses à la tête de 70 %, le risque de blessures mineures de 31 % et le risque de blessures au visages de 28 %.
Quel casque ? Comment le porter ?
Les normes de sécurité
Le casque de vélo doit être conforme à la norme Européenne EN 1078 (casques pour cyclistes et pour utilisateurs de planches à roulettes et de patins à roulettes) . Cette conformité est indiquée sur le produit et sur son emballage.
Le confort, primordial pour la sécurité
- Si la tête de l’enfant est en appui sur un dossier l’arrière du casque doit être plat afin de ne pas pousser la tête de l’enfant vers l’avant.
- Le casque doit être fermement fixé sur la tête de l’enfant ; il faut donc prendre soin de mesurer avec un mètre de couturière le tour de tête de l’enfant (périmètre crânien) pour commander la taille de casque adéquate. Et ne prenez surtout pas la taille plus grande, parce que l’enfant va grandir. La plupart des casques sont équipés d’une molette à l’arrière qui permet de serrer le casque pour qu’il ne bouge pas.
- La mentonnière doit être confortable (sinon vous n’allez pas la serrer).
- Le casque doit être ni trop penché en arrière, ni trop en avant ; lisez bien la notice livrée avec le casque pour l’installer correctement la première fois.
Autres critères de choix
- Être visible : prenez un casque avec un réflecteur arrière pour la nuit et une couleur vive pour le jour comme un beau rouge bien vif. La petite led alimentée par une pile est une bonne idée en apparence mais en pratique, dès que la pile est usée, elle est rarement remplacée.
- L’aération et la pluie : les casques sont pourvus de trou pour garder le tête fraîche. Mais en cas de pluie , sur un long trajet, vous avez la tête mouillée.
Certain casque prévoit des caches magnétiques pour boucher les trous, mais plutôt sur les casques adultes.
Exemple de casque
Pour les enfants de 1 à 6 ans, le casque de vélo Bobike One offre un excellent rapport qualité prix (en photo en haut à droite).
Pour les enfants de 6 ans à 12 ans, le casque vélo Vintage se décline en une multitude de décors sympa. Du coup mettre son casque devient aussi un geste fashion.
Faut-il généraliser le port du casque à tous ?
Dans le cadre d’une pratique sportive à risque, le port du casque est une évidence et un décret n’est sans doute pas nécessaire.
En revanche, en ville, la question se pose.
Rendre le casque obligatoire pour tous pourrait bien être contre-productif pour différentes raisons. En voici quelques unes :
– l’allure en ville est modérée et la gravité des accidents de facto réduite (le vélo serait responsable de seulement 1% des accidents crâniens),
– l’automobiliste pense que le cycliste est protégé par son casque et le frôle en le doublant ; alors que si le cycliste n’a pas de casque l’automobiliste serait plus prudent,
– le port du casque est un frein à la pratique du vélo, hors moins de vélo égal plus de pollution et moins d’exercice, ce qui est égal à plus de chance de mourir d’un cancer des poumons ou d’une maladie cardio-vasculaire,
– plus de vélo égal moins d’accidents car les automobilistes ou les piétons acquièrent plus facilement les bons réflexes pour protéger les cyclistes.
Aux Pays-Bas, pays où le nombre de kilomètres parcourus par an et par habitant est le plus élevé d’Europe (864 km), le nombre de morts par kilomètres parcourus à vélo est environ 3 fois inférieur à celui de la France où le nombre de kilomètres parcourus par an et par habitant est un des plus faibles d’Europe (88 km = 10 fois moins que les hollandais)
Une amende de 135 € pour non respect de la loi.
Le ministre de l’intérieur appelle chaque adulte à prendre ses responsabilités. Dans le cas où cette obligation ne serait pas respectée, c’est-à-dire si un adulte transporte à vélo un enfant non casqué ou accompagne un enfant non protégé par le casque, il sera passible d’une amende de 135€.
Les adultes transportant ou accompagnant les enfants pourront être sanctionnés par une amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe
Nos casques enfants
Nous proposons plusieurs casques de vélos pour enfants.
Attention : Choisissez un casque à la bonne taille !