Des choix de roues qui tiennent compte du terrain
L’usage que vous faites de votre vélo hollandais est déterminant dans le choix de vos roues.
Selon votre pratique, le choix du type de rayons sera différent : Tout terrain ? Vous adopterez un rayonnage souple croisé 3 fois pour amortir les chocs. Fan de vitesse ? Vous choisirez un rayonnage droit qui vous permettra un meilleur rendement.
Comment minimiser la résistance au roulement ?
Pendant que le pneu roule, les matériaux constituant le pneu se déforment continuellement, ce qui provoque ce que l’on appelle la résistance au roulement : votre vélo sera plus ou moins roulant… L’importance de cette résistance dépend de la pression, du diamètre, de la largeur, de la conception et du profil du pneu.
Contrairement aux idées reçues, les pneus larges roulent mieux que les pneus étroits car, à pression égale, un pneu étroit réagit moins bien et subit davantage de déformation.
Pour routes et chemins, nous conseillons des pneumatiques de largeur 37 mm au minimum. Les vélos hollandais indémodables, conçus à une époque où il n’y avait pas d’asphalte sur les routes, sont équipés de roues de largeur 40 mm.
Pour le cyclotourisme, nous recommandons des pneumatiques de 42 mm de large de type Continental Travel Contact. Gonflés à 6 bars, ils offrent un bon rendement, et sont équipés de crampons pour les chemins.
L'importance de la pression
Sur un sol lisse, la résistance au roulement est d’autant plus faible que la pression de gonflage est élevée. C’est l’inverse en tout terrain, un pneu moins gonflé s’adapte mieux aux inégalités du sol.
En bref, plus vos pneus seront gonflés, plus vous gagnerez en rendement, tandis que des pneus moins gonflés vous font gagner en confort. Les pressions minimales et maximales sont indiquées sur le flanc de vos pneumatiques.
Quel diamètre de roue ?
Les vélos hollandais indémodables sont équipés de roues de 28 » (diamètre 700). Celles-ci gomment mieux les irrégularités du terrain. Les roues de 26 » sont appropriées si votre vélo est équipé de pneumatiques larges et lourds : elles permettent de réduire le moment d’inertie.
Le profil du pneu est-il important ?
Les profils de pneu présentant peu de relief bénéficient d’un meilleur roulement que ceux très cramponnés. Mais sur la route, le profil du pneu n’a qu’une influence réduite sur son comportement. L’adhérence est directement conditionnée par le contact entre la gomme et le sol.
Contrairement à ce qui peut se passer en voiture, il n’y a pas de phénomène d’aquaplaning en vélo : le risque théorique existerait pour une vitesse… de 200 km/h !
Le profil a, par contre, une grande importance sur terrain accidenté où il sera prépondérant pour la transmission des forces de pédalage, de freinage ou de direction.
Comment éviter les crevaisons ?
Nos vélos hollandais sont équipés de roues avec une bande de roulement renforcée contre les crevaisons : c’est la première des protections.
Ensuite, un pneu gonflé à la bonne pression aura moins de risque de crever : par exemple, 4 bars pour un pneumatique de largeur 37 mm, pour une performance optimale, 3 bars si vous souhaitez un effet de suspensions. Les pneumatiques ballons de type Big Apple ou Zepplin (largeur supérieure ou égale à 47 mm) peuvent se contenter de 2 bars seulement.
Enfin, vérifier régulièrement vos pneus, au cas où un petit corps étranger s’y serait introduit. Et surveillez l’usure !
Quand changer les pneus ?
Encore une différence avec la voiture : il n’y a pas de réel danger à rouler un certain temps sur un vélo de route avec un pneu au profil usé.
En revanche, si vous voyez apparaitre la bande de protection sous la bande de roulement, ou encore les fils de la carcasse, il devient urgent de changer le pneu ! N’attendez donc pas le dernier moment, sachant que plus la bande de roulement est épaisse, moins vous avez de risques de subir une crevaison.
Notez que les flancs des pneus vélo sont souvent hors d’usage avant la surface de roulement, c’est le cas surtout pour ceux qui roulent avec des pneus sous-gonflés. C’est pourquoi les fabricants de pneus recommandent un contrôle de la pression des pneus au moins une fois par mois à l’aide d’un manomètre pour la réajuster en cas de besoin.
Nos conseils
De notre côté, nous conseillons de regonfler les pneumatiques tous les 15 jours, mais ce n’est pas le seul point de contrôle : vérifiez, en effet, non seulement l’usure de la bande de roulement, mais aussi l’état des jantes si vous êtes équipés de freins à patins.
Quant aux rayons : il est d’usage de faire contrôler la tension des rayons après 300 kilomètres. En cas de casse, à partir du moment où deux rayons sur une même roue sont concernés, il est préférable d’envisager un rayonnage complet de la roue.